Les autres formations

Il existe de nombreuses autres formations non universitaires et qui ne se rattachent pas pour autant à l’ensemble constitué par les grandes écoles d’ingénieurs et de commerce. Ces formations préparent à des métiers différents. Elles sont moins connues parce que le nombre des étudiants concernés est moins important et parfois elles sont moins recherchés parce que les places dans ces écoles sont limitées.

Par contre il arrive qu’elles préparent à des métiers qui sont très convoités, bénéficiant d’une image très positive dans le grand public. Hors des formations considérées comme classiques on trouve un ensemble hétéroclite d’écoles ou d’institutions préparant à des métiers très divers. Sans chercher à être exhaustif, il est possible de citer :

– Les écoles de journalisme, de cinéma et de théâtre.

– Les écoles d’architecture.

– Les formations paramédicales.

– Les formations sportives.

– Les écoles de secrétariat et de comptabilité.

Les débouchés sont parfois retreints, ainsi le nombre de journalistes est nécessairement limité. Il n’est pas raisonnable d’en former plus qu’il n’en faut. La même analyse peut être faite pour les architectes, les acteurs, les musiciens, . .. , les sportifs. Le nombre restreint d’étudiants intéressé par ces métiers ne veut pas dire que ces formations sont de moins bonne qualité que les autres. La sélection est parfois plus dure qu’ailleurs, elle est parfois organisée en cours d’études, sinon en début de vie active. C’est un aspect des choses largement méconnu du grand public.

Il ne faut pas porter de jugement négatif sur ces professions, considérer que ces métiers n’apportent aucune sécurité ou en déduire une absence de perspectives. Ce type de jugement se rencontre encore fréquemment, par ignorance le plus souvent. Ces métiers qui étaient relativement mal considérés il n’y a pas si longtemps, en raison d’une insuffisance de débouchés ou d’une image plutôt négative, sont devenus parfois très attractifs.

Des professions mal vues

Les métiers du sport, de la mode, des arts et du spectacle rassemblent des professions qui étaient plutôt mal vues par une partie de la population. Les milieux aisés et bourgeois les considéraient comme pas tout à fait sérieux, il se disait que le succès était imprévisible et la réussite toujours éphémère. Ces jugements de valeur semblent de nos jours parfaitement ridicules. La difficulté est partout et la concurrence s’est généralisée. Les métiers permettant l’exercice d’une certaine créativité sont désormais les plus recherchés.

Cette créativité prend des formes diverses, ce n’est pas une spécialité et les filières de formation classique ne forment pas spécialement à ces métiers. Il est même possible de se demander s’il n’y a pas eu dans une certaine mesure un retournement de situation, à savoir que des métiers anciens comme ceux de la banque, de l’assurance, le petit commerce, attirent moins que par le passé. A l’opposé des métiers qui étaient négligés, comme les métiers des arts et du spectacle, l’architecture, sont des métiers qui ont pris de l’importance. Il existe encore une part de rêve et la possibilité de s’épanouir dans ces professions tandis que beaucoup d’occupations sont devenues terriblement utilitaires.

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